Breathwork
Cet atelier de breathwork m’a vraiment chamboulé.Je suis très « cartésien ».J’ai déjà été plutôt bien réactif à des choses comme la méthode Wim Hoff, donc j’étais ouvert, prêt à découvrir, et à la fois super sceptique. Quand tu as dit « respiration cosmique » je me suis dit : « qu’est-ce qu’elle raconte », mais je suis resté curieux.Pourquoi respiration cosmique ? J’avoue je sais toujours pas, mais ça m’a satellisé.
Je déteste perdre le contrôle. Au début, je sentais les fourmis dans tout mon corps, la tétanie de mes mains, et j’ai eu peur, parce que ça me prenait au ventre, ça m’a pris à la gorge.
J’ai eu peur d’étouffer, de perdre le contrôle.
Je t’ai demandé de sortir un moment, parce que j’en avais besoin et tu m’as accompagné pour ça.Je me suis dit « merde, je vais jamais réussir à reprendre le truc ».
J’ai replongé direct dedans. Il m’a fallut que quelques respiration avant de retomber dans cette tétanie des mains et ces fourmis dans le corps.Mais j’étais plus rassuré.
J’ai respiré.J’ai rigolé, sans savoir pourquoi. Puis je me suis mis à revoir un événement récent qui s’est passé quelques semaines avant l’atelier de breathwork.
Je te raconte ça, parce que cet événement, j’en ai pas beaucoup parlé. Je l’ai raconté, mais je n’ai jamais dit ce que j’avais sur le cœur.À quel point j’ai eu peur…
J’ai vécu cette scène pendant le breathwork, et j’ai pleuré.J’ai énormément pleuré.
J’ai laissé la place à mes émotions, sans trop le vouloir. J’ai pas bien compris ce qu’il se passait, mais c’était là. J’avais besoin d’être rassuré, d’être entouré, d’avoir du réconfort, et tu as été présente pour ça.Je n’avais pas pleuré depuis des années, car j’ai du mal à le faire.
Et ça a été libérateur. J’ai perdu le contrôle, et c’était pour un bien. Après ça, j’ai beaucoup rigolé. Encore une fois, sans trop savoir pourquoi. Ça a été assez bouleversant, cette vague d’émotions qui m’a mis une claque dans gueule. Mais une claque bienveillante.
Nathan J. via instagram